JOURNEE CULTURELLE A POITIERS

L’ANR 41 FAIT SON FORUM.
10 septembre 2024
FETE DE LA BIERE ET TRANSHUMANCE.
30 septembre 2024

Sortie en Poitou le 9 septembre 2024.

   Après un voyage en car plutôt calme nous arrivons à Poitiers avec un léger retard. Notre guide nous attend et aussitôt 35 curieux, avides de connaître l’histoire Pictave, lui emboîtent le pas.

   On trouve à Poitiers et dans sa région de nombreuses traces préhistoriques et aussi de Limonum qui fut déjà sous les romains une cité prospère. C’est Notre Dame la Grande qui s’offre d’abord à nos yeux. Ce joyau de l’art roman présente une façade sculptée du 12ième siècle harmonieuse, de toute beauté et que, en suivant les commentaires de notre guide, on ne se lasse pas d’admirer.

   On se déplace ensuite vers la cathédrale Saint Pierre, construite à l’initiative d’Aliénor d’Aquitaine et de son mari Henri Plantagenet. Elle est plus récente que Notre Dame la Grande, beaucoup plus imposante aussi, son style est gothique, ses portails et sa rosace rappellent d’autres cathédrales que nous avons déjà vues (Chartres, N D de Paris). L’intérieur est très intéressant avec les restes de peintures murales aux couleurs très vives.

   Le baptistère Saint Jean nous ramène aux débuts de la chrétienté. En son centre une cuve baptismale a été retrouvée avec en dessous encore, des traces de fondations, romaines sans doute. Ce bâtiment a subi de nombreuses transformations, il a quelquefois été abandonné, puis remis en service. Aujourd’hui il est utilisé pour les besoins de diverses actions culturelles. C’est toujours un édifice religieux où les offices peuvent être célébrés mais il est devenu en même temps un musée.

   La matinée se termine devant le palais des Comtes de Poitou-Duc d’Aquitaine. Cet édifice est en pleine rénovation. C’est Aliénor d’Aquitaine et son mari qui en ont fait une demeure princière et ont transformé et édifié la grande salle d’apparat aux dimensions énormes pour l’époque, avec des décors remarquables.

   Après cette boulimie architecturale, un repas pris dans un restaurant du centre-ville nous a requinqués et mis en route pour Chauvigny.

  Des travaux routiers ont obligé le chauffeur du car à nous faire passer par des chemins improbables, mais nous sommes arrivés à temps pour le spectacle des « géants du ciel ». Des oiseaux en vol libre nous ont subjugués par leur adresse et grâce aux explications données nous avons mieux fait connaissance avec eux. D’abord des hiboux, des chouettes, des oiseaux de nos régions, mais que nous confondons allègrement. Ensuite des faucons, différents aigles, des vautours, il y eut même des cigognes et des perroquets, tous de différentes catégories, de différents pays, de différentes couleurs, mais tous obéissaient aux ordres donnés par les soigneurs, sans bruit, sans effort apparemment. Ces oiseaux nous ont offert un balai grâcieux et bien rythmé.

  Après cet épisode récréatif, notre soif de savoir nous a conduit au donjon de Gouzon (12ième) où nous avons pu voir et apprécier l’évolution des différentes techniques et industries de Chauvigny et du Poitou depuis leurs origines. Au sommet du donjon, nous avions une vue panoramique de la ville et des environs. De cet endroit on voit bien qu’à Chauvigny il y a cinq châteaux, la plupart un peu démolis quand même !

  Il était ensuite temps de rentrer à Blois et de regagner nos pénates.

François